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23 septembre 2021

C’est dans la fébrilité que quatre membres de l’équipe d’Avocats sans frontières Canada (ASFC) se sont envolés pour le Mali au début septembre pour prêter main-forte à notre bureau de Bamako qui prépare la mise en œuvre de notre nouveau projet Justice et paix.

 

Il s’agit de la première fois depuis le début de la crise sanitaire que l’organisation déploie ses talents à l’international. L’ensemble de ses déplacements professionnels internationaux avait été annulé en mars 2020 et son personnel, rapatrié.

 

Sa dernière mission remonte en février de la même année. ASFC s’était alors rendu en Éthiopie pour évaluer la possibilité d’une action de coopération, une mission résumée ici.

 

Pour son directeur général, cette mission a marqué à la fois la fin et le début d’une aventure. Après deux décennies passées aux quatre coins du globe, Me Pascal Paradis a dû déposer ses valises. Dix-huit mois déjà. Une année et demie hors du commun, à la maison, qu’il décrit dans ce blogue.

 

ASFC accueille avec grand enthousiasme ce retour sur le terrain. Bien que de nombreuses avancées ont pu être rendues possibles à distance, rien ne saurait remplacer totalement le contact humain si essentiel à la solidarité internationale.

 

Tout en respectant l’ensemble des mesures sanitaires toujours en vigueur au Canada et à l’étranger, cette première mission s’opère avec prudence et précautions.

 

Barbara Trachsel, chargée de projet JUPAX
 

Barbara Trachsel, chargée de projet

 

Présente avant, pendant et après la pandémie

 

ASFC célébrera prochainement son vingtième anniversaire. En vingt ans, l’organisation n’avait jamais vécu plus grand défi qu’une pandémie. Comment joindre, accompagner et soutenir des victimes lorsque l’on est confiné? Comment combattre l’impunité quand les tribunaux sont fermés? Pire encore, comment demeurer une organisation sans frontières, malgré la fermeture des frontières?

 

Ce dossier spécial met en lumière les façons innovantes par lesquelles nos équipes en Amérique, en Afrique et dans les Caraïbes, ainsi que les partenaires avec qui elles se sont alliées, ont continué à faire de l’accès à la justice une réalité.

 

Il reste du chemin avant le retour à un semblant de normalité. Pandémie ou pas, l’État de droit, la justice, la protection des droits humains et la coopération seront nos priorités de demain, comme elles le sont aujourd’hui et l’ont été ces vingt dernières années.