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11 août 2022

Profondément préoccupées par le rétrécissement de l’espace civique et démocratique au Mali dans le contexte du conflit et de la Transition, qui se caractérise entre autres par des atteintes répétées à la liberté d’expression, à la liberté de la presse, au droit à l’information ainsi qu’au droit à liberté de réunion et d’association, Avocats sans frontières Canada (ASFC), la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et Amnesty International (AI), ont soumis une note auprès de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) lors de sa 71ème session ordinaire tenue du 21 avril au 13 mai 2022.

 

Les organisations attirent particulièrement l’attention sur la multiplication des actes d’intimidation et de harcèlement judiciaire, des arrestations arbitraires et tentatives d’arrestations et d’autres formes de menace et de pression exercées sur les personnes exprimant des opinions critiques envers les autorités de la Transition, notamment sur les réseaux sociaux; sur un contrôle accru des médias par les autorités de la Transition et la pratique progressive de l’autocensure par les journalistes et les médias; finalement, sur l’imposition d’un système d’autorisation préalable à l’organisation de marches et la sélection arbitraire et discriminatoire des mouvements autorisés à protester.

 

ASFC, FIDH et AI ont appelé la CADHP à adopter une résolution d’urgence pour rappeler aux autorités maliennes que seule une société civile véritablement indépendante, diversifiée, plurielle et dynamique peut assurer le développement et la stabilité du Mali, garantir la démocratie, la justice sociale et le respect des droits humains.

 

 

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