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8 janvier 2020

Depuis le début de la crise au Mali en 2012, les actes de violences sexuelles se sont multipliés et ont été utilisés comme armes de guerre par les groupes armés parties au conflit. Les femmes et les filles ont été affectées de façon disproportionnée par ce type de violence en raison notamment des inégalités historiques entre les hommes et les femmes au Mali, de leurs situations particulières de vulnérabilité lors de conflits armés et des différentes formes de discrimination existant à leurs égards.

 

Afin que les victimes de violences sexuelles et de violences basées sur le genre (VBG) obtiennent justice, la collaboration et la coordination entre les communautés et les professionnel.le.s de la santé, les services sociaux, les services de protection civile, les avocat.e.s, les services de police et de gendarmerie, ainsi que les magistrat.e.s sont essentielles. En effet, la mise en place d’un système d’accompagnement, d’orientation et de référencement efficace et coordonné offrant une réponse adaptée aux besoins et aux intérêts des victimes contribue à surmonter les obstacles empêchant ces victimes d’ultimement obtenir justice.