C’est la question à laquelle huit spécialistes en matière de justice transitionnelle ont tenté de répondre, dans le cadre de la sixième édition du colloque interuniversitaire d’Avocats sans frontières Canada.
Qu’ils aient choisi le droit, l’enseignement, la recherche ou la médecine, leur vocation pour les droits humains les ont tous et toutes appelé.e.s à contribuer, selon leur champ d’expertise, aux mécanismes visant à rétablir la dignité de survivant.e.s.
Ce colloque nous plonge au cœur de leurs expériences professionnelles auprès de victimes au Mali et auprès des peuples autochtones au Canada. Des échanges fascinants et concrets, qui illustrent bien comment la justice peut être réparatrice.
Au programme
Panel I: Les commissions de vérité et les conflits armés. Yaye Diarra, Moussa Bienvenu Haba, Pierrick Rouat et Antoine Stomboli marquent l’importance des commissions de vérité et réconciliation comme mécanisme pour rétablir justice et dignité à la suite de conflits armés et plus particulièrement face à la situation au Mali.
Panel II: Réconciliation avec les peuples autochtones au Canada. Michèle Taïna Audette, Marie-Audrey Girard, Fannie Lafontaine et Jo-Anne Wemmers discutent du rôle de la justice transitionnelle et des mécanismes de réparation, en lien avec les tentatives de dialogue et de réconciliation avec les peuples autochtones au Canada.
Le colloque interuniversitaire est organisé par le Réseau Interuniversitaire d’Avocats sans frontières Canada, qui regroupe les 6 comités étudiants (Université Laval, Université de McGill, Université de Montréal, Université de Sherbrooke, Université d’Ottawa, Université du Québec à Montréal).